Dans son oeil qui se ferme dansera une étoile,
Tissant de ses lueurs la mémoire d'un Feu
Qui ne périra pas. La mort lance son voile
Sur son pauvre sourire, comme un timide aveu
Qu'il ne nous quitte pas, qu'il vivra dans nos coeurs
Et dans le grand Soleil, ébloui de Bonheur,
Jusqu'à la fin des temps.
Prépare nous un nid, aux collines du Vent.
Prépare nous un Feu aux sentes de Lumière,
Qui nous guide vers toi lorsque viendra l'instant
De prendre aussi l'envol vers le Pays des neiges.
Dessine-nous ton Aube pour éclairer le soir,
Et, en un même élan, fais des bouquets d'espoir
De nos larmes de sang.
Quand le monde de pierre nous aura libérés
De sa terrible étreinte, autour des mêmes braises
Nous viendrons réchauffer notre âme fatiguée.
Là, nous verrons d'un oeil que la lumière apaise
Combien l'Amour est grand et que même la mort
Ne peut jamais briser des liens aussi forts.
Nous nous retrouverons!
Nous chanterons encor, riantes mélodies,
Les airs que nous disions dans l'auguste forêt.
Nous marcherons encor, pour conjurer l'oubli,
Sur les sentiers bénis des provences enchantées
Qu'inventent les coeurs purs aux berges de Lumière.
Sur ces fragrances d'or, pour que revive hier,
Gary, nous chanterons.
Là-haut, nous mangerons, plus proches des étoiles,
A jamais réunis dans le manteau de Dieu,
La pizza parfumée aux herbes de l'Amour
Que tu m'avais promise...
Condoléances à un proche